Le secteur crypto, aussi lucratif que mystérieux, regorge d’énigmes non résolues. L’une des plus récentes et intrigantes nous confronte à la quête d’une baleine – non pas celle des mers profondes, mais une d’envergure financière, qui s’est récemment immiscée dans les tréfonds du Bitcoin.

L’ascension discrète d’une baleine insaisissable

Les plateformes d’échange, notamment Binance, traversent actuellement des périodes complexes. Suite à la suspension inattendue des retraits SEPA, bien des questions ont émergé quant à la stabilité et la fiabilité de ces plateformes.

Pourtant, malgré ces circonstances perturbatrices, de nombreux investisseurs n’ont pas fléchi dans leur confiance. Pour eux, ces défis ne sont que des obstacles temporaires dans le paysage crypto.

Et parmi eux, certains font plus que simplement persévérer : ils exploitent chaque opportunité pour renforcer leur position. Commencée en mai, une stratégie d’accumulation discrète mais résolue a permis à un portefeuille mystérieux de se hisser au rang de titan du Bitcoin. Selon, Bitinfocharts, en seulement quelques mois, cette adresse a procédé à des acquisitions variées, allant de la modeste somme de 0,25 BTC à un époustouflant 6 600 BTC en une seule transaction.

Ainsi, à l’heure actuelle, ce portefeuille renferme un trésor de 118 300 BTC, soit approximativement 3 milliards de dollars.

Cette aisance financière contraste d’ailleurs avec une audace non récompensée : notre baleine se trouve sous l’eau avec une perte avoisinant les 90 millions de dollars.

Comparé à la masse colossale d’un million de BTC détenu par Satoshi Nakamoto, le créateur énigmatique de Bitcoin, ce nouveau portefeuille pourrait sembler modeste. Mais rappelons-nous que même Nakamoto, avec sa fortune de 27 milliards de dollars, est resté silencieux, sans bouger le moindre satoshi depuis ses premiers jours.

Gemini serait-il derrière le troisième portefeuille Bitcoin le plus riche du monde ?

Chaque mouvement significatif dans le secteur crypto entraîne une avalanche de spéculations. Alors que certains avancent la thèse qu’il pourrait s’agir d’une grande plateforme d’échange, restructurant discrètement ses actifs, d’autres spéculations prennent des directions plus audacieuses. Par exemple, le nom de BlackRock, le colosse mondial de la gestion d’actifs, est évoqué avec insistance sur divers forums spécialisés.

Cependant, une révélation récente via un tweet indique que Gemini, l’une des bourses de crypto les plus réputées, a effectué plusieurs transferts de bitcoins vers une nouvelle adresse, identifiée comme bc1q….59v2, au cours des trois derniers mois.

Aujourd’hui, cette adresse détient un montant ahurissant de 118 000 bitcoins, équivalant à environ 3,08 milliards de dollars. Elle se classe ainsi en tant que troisième plus grande détentrice de bitcoins, précédée uniquement par les adresses des portefeuilles froids de Binance et Bitfinex.

Cette découverte intervient à un moment où le prix du bitcoin connaît des soubresauts, alimentés par des tensions économiques mondiales. La crise du secteur immobilier chinois et les mouvements erratiques des marchés monétaires en sont les principaux coupables.

En bref, bien que le voile sur l’identité du propriétaire de ce portefeuille se soit en partie levé grâce à cette révélation sur Gemini, de nombreuses questions demeurent. S’agit-il d’une démarche du géant de l’échange crypto, ou pourrait-il y avoir d’autres acteurs en coulisse orchestrant ce ballet financier ? Tandis que la prédiction de Robert Kiyosaki résonne dans les esprits, nous restons, pour l’heure, dans une posture d’observation et de spéculation, tout en admirant la chorégraphie complexe des baleines de Bitcoin.

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